Après avoir exercé de nombreux métiers traditionnellement féminins, Lydie Fargeau a rejoint Omexom Distribution Tours en tant que conductrice d’engins. Parcours d’une femme de terrain qui s’épanouit pleinement dans ce métier dit « d’homme ».
« J’ai commencé à 16 ans par un apprentissage dans la boulangerie, je pensais que ce métier était fait pour moi. Mais après avoir obtenu mon diplôme, je me suis orientée vers le prêt-à-porter. Saisonnière, vendeuse, hôtesse de caisse, employée libre-service, vendangeuse, j’ai exercé de nombreux métiers traditionnellement occupés par des femmes. »
C’est en côtoyant un ami routier que Lydie décide de devenir chauffeur-routier poids lourds, métier qu’elle exerce pendant 16 ans.
« Je suis partie à l’aventure sans vraiment savoir où j’allais. J’ai passé mon permis poids lourds, super lourds puis le permis bus. J’ai ainsi fait du transport scolaire pendant 2 ans. »
Un métier passionnant mais contraignant
Avec 200 heures par mois de conduite et une fille née en 2014, le métier de chauffeur- routier poids lourds, pourtant passionnant, devient contraignant et difficilement conciliable avec une vie de jeune maman.
« Ma sœur, alors assistante d’entreprise chez Omexom Distribution Tours, m’a parlé d’un poste de conducteur d’engins à pourvoir au sein de son entreprise. Après avoir passé les entretiens avec succès, j’ai intégré les équipes en tant que terrassière / conductrice d’engins. »
Trouver sa place dans un univers masculin
Tombereau, tractopelle, pelle hydraulique et mini pelle n’ont plus de secret pour Lydie.
« Je fais du terrassement, je conduis des mini-pelles et des poids lourds, je coupe de l’enrobé, je charge les cailloux, le sable, je creuse, je rebouche les tranchées, je tire les câbles, je mets en place les fourreaux… je suis passionnée par ce que j’apprends. »
Omexom Distribution Tours propose rapidement à Lydie des formations professionnalisantes et qualifiantes qui lui permettent de s’épanouir au sein d’une équipe qui partage des valeurs d’écoute, d’entraide et de bienveillance.
En tant que femme, je n’ai jamais ressenti aucune mise à l’écart de la part de mes collègues hommes. Je fais pleinement partie de l’équipe. Ils sont toujours là pour m’aider et me conseiller. J’aime cette simplicité dans nos relations et cet esprit d’équipe.
Encourager la présence des femmes sur les chantiers
Lydie estime exercer un métier « d’homme », qu’elle concilie sa vie personnelle le reste du temps. Elle encourage vivement les femmes qui hésiteraient encore à embrasser une carrière dans les travaux publics à sauter le pas.
Il y a de plus en plus de conductrices poids lourds, sur chantier ou en gravières, de femmes dans les carrières ou en tant que chefs de chantier ». Mais rares sont encore les femmes conductrices d’engins de chantier, rejoignez-nous !