En première ligne pour contribuer à la transition énergétique, Rarahu est une ingénieure d’affaires passionnée par son métier. Dans cette interview, elle nous fait découvrir les coulisses de son travail.
Pourquoi devenir une ingénieure d’affaires ?
Rarahu : J’ai découvert ce métier lors de mon premier stage chez Cegelec Polynésie (VINCI Energies). C’est une profession qui m’a plu pour la polyvalence des missions ainsi que pour la possibilité de suivre des projets du début à la fin, de la réponse à l’appel d’offres jusqu’à la réalisation de l’ouvrage.
Attirée par le milieu des énergies renouvelables et ayant apprécié ma première expérience professionnelle chez VINCI Energies, je souhaitais trouver un poste d’assistante responsable d’affaires. D’une part pour mieux apprendre le métier dans le cadre de projets durables et d’autre part poursuivre mes études d’Ingénieure en Génie Civil à l’INSA de Toulouse en alternance.
En quoi consiste votre métier aujourd’hui ?
R. : Actuellement Ingénieure d’affaires chez Omexom ENR SO, mon métier consiste à mener à bien des projets de construction de centrales photovoltaïques. Cela consiste en plusieurs étapes :
1) Identifier toutes les spécificités techniques du projet, pour lesquelles je travaille en collaboration avec le bureau d’études
2) S’imprégner de l’ensemble des pièces contractuelles pour pouvoir réaliser le planning et le budget de l’affaire
3) Préparer les travaux (consultations auprès des fournisseurs, réalisation des commandes, validation des fiches techniques auprès du client…)
4) Enfin, réaliser le projet. Pour cela, il faut manager les équipes de terrain et enchaîner les réunions avec le client pour s’assurer que le planning soit tenu, que la facturation soit réalisée et que le projet soit livré à temps.
Durant la phase de réalisation du projet, il est primordial de rappeler que tous les travaux doivent s’effectuer en toute sécurité et de manière qualitative à l’ensemble des collaborateurs sur site (moi y compris). Avant tout, le métier d’Ingénieure d’affaires consiste à encadrer et à garantir la sécurité de ses collaborateurs.
En quoi votre métier vous permet-il de participer à la préservation de l’environnement ?
R. : Je construis des centrales photovoltaïques qui alimentent directement des villages à proximité des constructions. Je participe donc à l’évolution du mix énergétique français afin de le rendre “plus vert”.
Quelle mission ou quel chantier vous a le plus marqué ? Un défi en particulier que vous aimeriez partager ?
R. : Tous les chantiers sont assez marquants car ils ont tous leurs spécificités ! J’ai travaillé sur la centrale photovoltaïque de Labarde, la plus grande d’Europe en milieu urbain, un projet qui m’a étonné pour sa taille (60 hectares). Aujourd’hui, je suis sur une ancienne mine d’extraction d’Uranium pour un projet en Vendée. Chaque personne entrant sur le site doit suivre un protocole particulier et s’équiper de capteur. C’est une expérience qui me permet de continuer à apprendre beaucoup sur mon métier.
Comment imaginez-vous votre carrière dans le futur ?
R. : Je me vois toujours dans le domaine des énergies renouvelables, en tant que responsable d’affaires sur mon île natale, Tahiti. En particulier, j’aimerais travailler sur des projets mixtes adaptés aux îles, avec de la production d’électricité à travers le photovoltaïque, d’eau chaude avec le solaire thermique, et y ajouter du stockage d’énergie.
Qu’est-ce qui vous passionne dans votre métier ?
R. : Le photovoltaïque est un marché relativement jeune, il y a donc encore plein d’innovations qui permettent de rendre ce mode de production d’énergie plus durable et performant. Ce qui me passionne dans ce métier ? La possibilité de participer à ces missions via des retours d’expériences sur terrain, ainsi que les échanges et la collaboration avec les bureaux de contrôle, les clients et les fournisseurs.
Pourriez-vous partager une anecdote sur votre travail ?
R. : L’entretien des centrales photovoltaïques est souvent réalisé par des moutons, donc il m’est arrivé à deux reprises de devoir sauver un mouton coincé dans un bassin !
Si vous aviez un mot ou une phrase pour donner envie à un jeune (ou moins jeune) de rejoindre VINCI Energies, quel serait-il ?
R. : Vous souhaitez participer à la transition écologique avec des projets innovants, développez vos compétences en management d’affaires et de personnel ? Alors rejoignez-nous chez VINCI Energies !
Un mot à ajouter ?
R. : En plus d’un travail passionnant, chez VINCI Energies, nous avons la possibilité de nous engager dans des actions solidaires. Au cours de mes formations, j’ai pris part à des initiatives pour Mécénat Chirurgie Cardiaque et assisté à l’intervention de Trajeo’h, l’association du groupe VINCI dédiée au handicap. VINCI Energies travaille également pour mieux faire connaître les métiers de cadre opérationnel aux femmes, à travers notamment des groupes comme le Hub au Féminin.