Le Grenier porte un chantier d’Insertion par l’Activité Économique, c’est-à-dire par le travail, dont le public visé est principalement féminin. L’association emploie plus de cent personnes pour 85 % de sorties positives, c’est-à-dire que 85 % des bénéficiaires du chantier d’insertion trouvent une formation ou un emploi à l’issu du programme d’insertion.

• Quelles sont vos missions au sein de l’association Le Grenier ?

Depuis deux ans, je suis marraine de l’association. J’ai d’abord réalisé des simulations d’entretien d’embauche avec des bénéficiaires de l’association. L’objectif est de lever leurs freins dans cet exercice particulier pour qu’ils se sentent à l’aise. J’ai également réussi à motiver une collègue travaillant au service des ressources humaines de mon entreprise à s’investir elle-aussi dans cette association.  Ainsi, chaque mois, nous rencontrons toutes les deux de nouveaux bénéficiaires et d’ici la fin de l’année un troisième collègue, préventeur, nous rejoindra.

• Comment a évolué votre engagement au cours de ces dernières années ?

Mon engagement est allé crescendo. J’ai commencé par apporter à l’association le Grenier mes vêtements et ceux de mes enfants que nous n’utilisions plus, et depuis le mois de septembre 2020, je suis devenue trésorière de l’association ! Aujourd’hui, je peux dire “nous” en parlant du Grenier.

• Qu’est-ce que cette expérience vous apporte ?

J’aime bien le sentiment immédiat de me sentir utile, comme par exemple lorsqu’à la fin d’une simulation d’entretien, un bénéficiaire me confesse : « ça m’a fait progresser, j’ai moins d’appréhension ». Par ailleurs, c’est enrichissant de voir la motivation des bénéficiaires, leur énergie, leur motivation et leur volonté de s’en sortir.